Ciné Afriqua 86 est l’héritier de la 1ère semaine du cinéma africain Ciné Afrika en 2010; organisée par l’Amicale des Burkinabé du Poitou-Charentes . Ce jeune festival veut promouvoir la nouvelle génération de productions du cinéma africain. Le choix d’œuvres de qualité donnera une meilleure représentation des réalités africaines d‘aujourd’hui. Tel est l’objectif de Ciné Afriqua 86.
De nombreux réalisateurs seront présents lors des séances de projection pour présenter leur film et échanger avec le public : Gaston Kaboré, parrain du festival (Buud Yam, Rabi), Djamil Beloucif (Bîr d’eau, a walkmovie), Missa Hebié (En attendant le vote) Kollo Daniel Sanou (Le poids du serment), Joris Lachaise (Convention : mur noir / trous blancs), Adama Sallé (L’Or blanc), Eléonore Yaméogo (Paris mon paradis).
D’autres séances seront l’occasion de débats animés par des étudiants africains (Amicale des Burkinabé du Poitou-Charentes, collectif des associations d’étudiants africains de l’Université de Poitiers) ou par des spécialistes du cinéma africain : Claire Diao (L'Afrique en films, Clap noir et Africiné), Catherine Ruelle (RFI).
TEZA pour préparer la Table ronde de la 2 ème JOURNEE DE L'ETUDIANT AFRICAIN
Dans le cadre de la 10ème édition de CAMPUS EN FESTIVAL, le Collectif des associations et étudiants africains s'associe au Conseil général pour organiser le 19 mars une soirée ciné – débat qui portera sur le thème « Retour des élites africaines : entre illusions et désillusions » sujet central du film TEZA.
En effet, conformément aux objectifs de la 2ème Journée de l’étudiant africain, dont le thème principal est « l’orientation et l’insertion professionnelle des diplômés étrangers », cette soirée permettra de préparer le public à la Table ronde qui sera organisée le 06 avril 2012 pendant la journée sur le thème « Le retour des diplômés après leurs études : obligation ou choix ? »
Ainsi, les échanges après le film TEZA consisteront à poser le débat à partir des éléments mis en exergue par le réalisateur:
1 – Le retour : symboles, nostalgies, chocs des retrouvailles….
· Comment est –il perçu l’acte de retour : une consécration ou un échec / une obligation ou un engagement ...?
2 – Situation des élites à l’étranger : entre rêves et engagement
· Choc des cultures ou difficile intégration des étudiants dans un contexte de rejet ! (racisme, discrimination, etc.…)
· Instabilité ou précarité de la vie sociale / Problème de métissage / Rupture « brutale » de vie conjugale.
3 – Mobilisation des élites de la Diaspora pour le changement dans le pays d’origine : le vent des illusions ?
· Retour sur expérience des diplômés africains sur leur engagement politique dans les pays d’origine
· Quel engagement pour les étudiants africains qui ont envie de changer la gouvernance de leur pays ?
Retour sur les luttes : (Combat de la FEANF pour l’indépendance / Vagues de régimes socialistes ou Actions révolutionnaires au lendemain des indépendances / Luttes des élites en 1990 pour des régimes démocratiques en Afrique / les récentes révolutions arabes - Tunisie, Egypte et Libye)
4 – Difficile changement : le vent des désillusions ?
· Exemples d’échecs de lutte : faute de visions ou défaut de stratégies payantes ?– les goulots d’étranglement…
· Afro-pessimisme et difficile engagement des élites !
· Rejet des élites africaines ou élites vs peuple : deux mondes opposés ?
Ce débat connaîtra la participation de David SAWADOGO ( philosophe), Agnès DIONE ( Présidente de Fandène Espoir et militante écologique) , Patrick GONIN et Nathalie KOTLOK ( enseignants à l'Université de Poitiers)
Satur Nikwé