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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 19:08

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Satafric_-merci.jpgC’est un devoir de mémoire que je me dois d’accomplir à cette noble  tribune. Le 1er festival des étudiants Africains à l’université de Poitiers a connu son épilogue le weekend écoulé. Douze jours de manifestations diverses et variées. L’Afrique a été célébrée, pensée, critiquée… Oui, nous avons offert l’opportunité aux élites de demain de s’exprimer, de se prononcer sur l’avenir de leur continent, 50 ans après les indépendances.

 

A défaut de faire un bilan de cet événement majeur, je veux d’abord sacrifier la tradition. Je dois, dans un premier temps, témoigner toute ma gratitude aux bonnes volontés et aux personnes qui ont cru en ce projet et qui lui ont permis de prendre corps et de se réaliser. C’était ambitieux au départ et à l’arrivée, c’est encore magnifique et audacieux !

 

J’ai rêvé d’un événement majeur qui réunira tous les étudiants africains, qui se tiendra à l’université de Poitiers et qui permettra de parler, de découvrir, d’échanger autour de l’Afrique. J’ai souhaité susciter des débats autour des grandes questions qui agitent le continent et qui activent les passions : la France – Afrique, le panafricanisme, la situation des étudiants africains en France, etc.…  Tout cela a pu être une réalité.

 

J’ai pensé qu’il faut un engagement et une force intérieure pour aller jusqu’au bout de ce projet. Cet engagement, je l’ai porté moi-même, avec beaucoup de sacrifices que je n’étalerai pas ici. Mais ces sacrifices se sont, dans une certaine mesure, avérés bénéfiques : tout au moins une satisfaction morale et une reconnaissance de notre capacité à initier et à entreprendre des projets porteurs de sens et d’avenir. « Il faut y croire ! » disais-je en guise de slogan pour ce festival ; à l’arrivée, on voit bien que le résultat est bien à la hauteur des espérances et des croyances. Mêmes les dubitatifs au départ ont fini par céder à la croyance.

 

J’ai pensé que pour réaliser ce projet, il faut une forte mobilisation et une approche professionnelle qui dépasse les habitudes et les regards portés aux initiatives africaines à Poitiers. Ce pari loin d’être entièrement gagné a été entamé. Les ressources n’ont pas été à la hauteur de mes ambitions, mais la volonté et l’envie de bien faire accompagnaient mes actions.

 

J’ai voulu attiré l’attention des uns et des autres sur la nécessité de l’unité d’action. Oui, j’ai eu envie de partager mes réflexions sur notre engagement commun, en tant que futures élites africaines et de là éveiller les consciences sur l’importance de la mobilisation quelles que soient notre position et nos aptitudes. Je ne suis pas déçu du résultat. Nous avons pu confronter nos idées. Nous avons réussi à donner du contenu à notre projet. Je me réjouis surtout de la volonté de ceux qui pensaient n’être capables de rien, de vouloir s’engager. La réussite de l’événement est partagée par tous. Désormais ceux–là qui croyaient n’être capables de rien pourront au moins être fiers de leur engagement. Et moi je suis plus ravi d’avoir contribué à leur bonheur en les emmenant à découvrir les capacités immuables qu’ils ont et qui pourraient changer leurs regards et ceux des autres à leur égard.

 

Je dis à tous MERCI d’avoir cru au « vendeur de rêve » que j’ai incarné. MERCI pour s’y être engagé sans relâche ; avec ou sans peur. Pour les sceptiques et les dubitatifs aussi, je dis MERCI parce que leur doute a constitué un moteur, un agent galvanisant qui m’a conduit à la détermination et au défi de vaincre « l’incapacité ». J’avoue que face à certains obstacles, j’ai pensé à la vengeance saine : laver un affront d’un certain 29 janvier 2009 à la Maison des Etudiants. « Quand on vous humilie en public, ne réagissez pas par la violence et ne vous morfondez pas en larmes. Il faut AGIR passer à l’ACTION » J’ai écouté cette voix intérieure qui m’a motivé et qui me répétait cette phrase : «  Ne laissez personne vous dire que vous n’êtes pas capable ».

 

 A cette voix intérieure aussi, je dis MERCI.

A toi, qui as pris la peine de me lire entièrement, je te dis MERCI

 

Satür A. Nikwé

 

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commentaires

N
<br /> Un grand bravo à toi mon ami, je suis fière de ce que tu as fait j'ai suivi les événements et entendu des échos !!<br /> <br /> Touts mes félicitations !!<br /> <br /> Ensemble on peut y arriver il faut juste y croire!!<br /> <br /> Un gros bisous à toi depuis Ouaga<br /> <br /> <br />
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