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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 05:18

 


Sommet AFRIQUE - FRANCE [ 31 mai 2010]

 

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 21:24

Soccer-City-Stadium-Johannesburg diaporama

Le Soccer City Stadium de Johannesbourg, qui accueillera le match d'ouverture et la finale de la coupe du monde de football 2010. La coque du stade est habillée d'une mosaïque qui figure un chaudron, le melting pot des cultures africaines


A trois semaines du lancement de la coupe du monde de football en Afrique du Sud, le stade qui accueillera le match d’ouverture et la finale a été officiellement inauguré par le président Jacob Zuma ce samedi après-midi 22 mai. La cérémonie a eu lieu quelques minutes avant le coup d’envoi de la finale de la coupe Nedbank, le premier match de foot jamais disputé sur le stade de Soccer City. Cette belle arène, rénovée pour 350 millions d’euros, est située à mi-chemin entre les gratte-ciel de Johannesburg et le township de Soweto, et a une capacité de 94 000 personnes.
C'était donc la fête cet après-midi à Soccer City.

Après trois ans et demi de travaux, les Sud-Africains ont enfin pris possession de Soccer City._SOCCER-WORLD_0.JPG

La coque du stade est habillée d’une mosaïque rouge, beige et jaune clair. Elle figure un chaudron, le melting pot des cultures africaines. Il est situé à quelques encablures des terrils des mines d’or et, surtout, il est à moins de deux kilomètres de Soweto.

« Ce n’est pas la croix et la bannière pour aller au stade, c’est juste à côté. Je suis très fier. Ce stade est un chef d’œuvre pour l’Afrique », explique Maxwell qui est venu en famille de Soweto.

« Ce stade est 100%, 1000% même », surenchérit un étudiant. Coiffés des casques de mineurs Makarapas ou encore de perruques aux couleurs de l’Afrique du Sud, les fans de football ont soufflé dans leur trompette vuvuzela tout l’après-midi et ils ont bien sûr entonné leur chant favori.

Le match a démarré avec une demi-heure de retard pour permettre aux milliers de supporteurs, coincés dans les embouteillages de ne pas manquer le début de la rencontre. « Il faut que les gens prennent l’habitude de venir plus tôt au stade car la FIFA ne tolèrera pas les retards », s’inquiète un supporteur très lucide.


Par RFI


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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 21:12

Le 25ème sommet Afrique-France, qui se tient le 31 mai et le 1er juin à Nice, s'ouvrira pour la première fois aux représentants du monde de l'entreprise, a-t-on appris vendredi de source ministérielle.


Sommet-2-fc97c.jpgQuelque 80 chefs d'entreprises français et 150 chefs d'entreprises africains ainsi que des représentants syndicaux participeront à ce sommet où sont invités 52 Etats africains, a indiqué Christian Estrosi, maire de Nice et ministre de l'Industrie, lors d'une point de presse.
Romain Serman, secrétaire général du sommet, qui participait à la conférence de presse aux côtés de M. Estrosi et du préfet des Alpes-Maritimes, Francis Lamy, a estimé que ce sommet allait "marquer une véritable évolution dans l'histoire des sommets Afrique-France".
"Il y aura non pas un thème comme par le passé mais plusieurs. Cela va être autrement plus dense que les 24 sommets précédents", a-t-il dit.
Le président français Nicolas Sarkozy, a-t-il précisé, participera à trois réunions à huis clos avec l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement africains, portant sur trois sujets.
Sera tout d'abord abordée la place de l'Afrique dans "la gouvernance mondiale" et les modalités d'une meilleure représentation africaine au Conseil de sécurité et au G20.
Les questions de paix et de sécurité (terrorisme, trafic de drogue et piraterie) seront également au menu des échanges, tout comme les questions de climat et de développement qui devraient permettre d'aborder les possibilités de création d'une Organisation mondiale de l'environnement.
Le volet économique du sommet s'articulera autour de six ateliers, consacrés notamment au financement des PME, à la formation professionnelle ou aux sources d'énergie.
Le préfet a indiqué qu'un dispositif de sécurité aérienne, maritime et terrestre serait mis en place, mais sans fermeture des plages ni de la Promenade des Anglais, le front de mer de la ville.
Outre les responsables politiques et économiques, des représentants de l'Union européenne, de l'Organisation internationale de la Francophonie, de le la Commission de l'Union Africaine et de la Banque mondiale participeront au sommet. Le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-Moon sera présent, a précisé la préfecture.

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 20:23

 

 Après Ahmed Sékou Touré, Lansana Conté, Moussa Dadis Camara et Sékouba Konaté, qui sera le prochain président de la Guinée ?


Les Guinéens se rendront aux urnes le 27 juin pour une élection présidentielle censée mettre fin au régime militaire installé depuis décembre 2008 et permettre l'avènement d'un régime démocratique. Portrait des principaux prétendants à la magistrature suprême. 


badiko.jpgMamadou Bah Baadikko UFD

A 62 ans, Mamadou Bah Baadikko est un hériter politique. Héritier du célèbre professeur Alpha Sow, intellectuel guinéen de la disapora, fondateur en 1991 de l'UFD, l'Union des forces démocratiques, disparu en 2005. Mamadou Bah Baadikko, expert-comptable formé en France, ancien cadre de la FEANF, la Fédération des étudiants africains noirs de France, revendique l'héritage intellectuel du professeur Alpha Sow. Il milite pour « un nouveau départ pour la Guinée ».

 

BARRY Kaba Rougui 4 01Rougui Barry

Sera-t-elle la seule candidate en lice pour le 27 juin ? Rougui Barry a déjà derrière elle une longue carrière politique. Elle s'est lancée dans le bain au début des années 90, et a remporté la commune de Matam (l'une des quatre communes de Conakry) devenant ainsi la première femme maire du pays. Ses relations avec le PUP de Lansana Conté ont souvent été houleuse, elle fut même brièvement emprisonnée et accusée de complot. Arrivé au pouvoir, Dadis Camara lui propose de rejoindre le gouvernement. Elle devient ministre avant de se fâcher avec le bouillant capitaine. A Conakry beaucoup lui reprochent son mutisme au lendemain des massacres du 28 septembre où des centaines de femmes furent violées par les soldats guinéens.


Alpha Condé

Alpha CondeA 72 ans, Alpha Condé est la grande figure de l'opposition guinéenne. Il est le seul candidat en lice à avoir participé à la première élection présidentielle pluraliste en 1993. Il est aussi le seul des prétendants sérieux à n'avoir jamais composé avec le régime de Lansana Conté. En 1998, au lendemain de la présidentielle, il est arrêté et envoyé en prison, avant d'être condamné pour atteinte à la sûreté de l'Etat et libéré après deux ans et demi d'incarcération. Devenu dans les années deux mille un véritable symbole pour la jeunesse ouest-africaine, Alpha Condé possède une forte implantation en Haute Guinée et bénéficie d'un parti discipliné et fortement structuré.

 

dalein-dialloCellou Dalein Diallo 

Agé de 58 ans, Cellou Dalein Diallo possède une forte audience au sein de la communauté peulhe. En 2007, il prend la tête de l'Union des forces démocratiques de Guinée (l'UFDG), avec le soutien de son président d'alors Mamadou Bah. Cellou Dalein Diallo s'inscrit dès lors dans une dynamique politique. Il a occupé plusieurs postes ministériels durant une dizaine d'années, avant de devenir Premier ministre durant un an et demi, entre décembre 2004 et avril 2006. Son profil d'économiste en fait un interlocuteur apprécié des bailleurs de fonds. L'arrivée au pouvoir du capitaine Dadis Camara en décembre 2008 contribue indirectement à accroître sa popularité, le capitaine putschiste ayant rapidement dirigé ses foudres contre le leader de l'UFDG dont il craignait manifestement la popularité.

Mamadou DiawarraMamadou Diawara

Surnommé dans tous le pays « Diawarra yaourt », cet industriel qui a fait fortune dans les pr o duits laitiers bénéficie d'une forte popularité dans sa ville d'origine, Siguiri (Haute-Guinée). Ancien député  du PUP, le Parti de l'unité et du progrès, il a quitté cette formation l'an dernier pour créer son parti, le Parti du travail et de la solidarité.

 

francois fallFrançois Fall

Né en 1949, François Fall fut ministre des Affaires étrangères de la Guinée avant de devenir Premier ministre, de février à avril 2004. Il démissionne avec fracas invoquant le manque de marge de manoeuvre. Après avoir effectué des missions pour le compte des Nations unies, il rentre en Guinée et rejoint le forum des forces vives. François Fall, natif de la Haute-Guinée, crée ensuite le FUDEC, le Front uni pour la démocratie et le changement, pour se lancer dans la course à la présidence.

 


Kansory FofanaKassory Fofana

Âgé de 55 ans, Kassory Fofana a connu une ascension fulgurante à la fin des années

90 dans le premier cercle du président Conté. Ministre des Finances de 1997 à 2000, il est brutalement écarté et préfère s'exiler, d'abord au Sénégal puis aux États-Unis. De loin, il gère ses réseaux d'influence et décide de rentrer en Guinée à la mort du président. Il a créé un parti, le GPT (Guinée pour tous) pour se lancer dans la course à la présidence.

 

 


lansana kouyate080320 200Lansana Kouyaté

Né en 1950 en Haute-Guinée, Lansana Kouyaté a fait l'essentiel de sa carrière dans la diplomatie guinéenne, puis dans la diplomatie onusienne (il fut sous-secrétaire général chargé des Affaires politiques pour l'Afrique, l'Asie de l'Ouest et le Moyen-Orient auprès du Conseil de sécurité de l'ONU de 1994 à 1997). Il devient ensuite secrétaire exécutif de la CEDEAO, la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest. En 2007, sous la pression de la rue et sur proposition des syndicats, il est nommé Premier ministre, poste qu'il occupera onze mois avant d'être congédié par le président Conté. Lansana Kouyaté s'est ensuite lancé dans la politique active en créant le PEDN, le Parti de l'espoir et du développement national.

 


Ousman KabaOusman Kaba

Ancien bras droit de Sidya Touré, Ousman Kaba qui fut ministre de l'Economie à la fin des années 1990, a décidé de voler de ses propres ailes. Il a quitté l'UFR pour se lancer seul dans la course à la présidence. Il se présente lui-même comme un « intellectuel paysan » et possède son parti, le PLUS (Parti libéral pour l'union et la solidarité).

 

 


KeiraAlpha Ibrahima Keira

Diplomate de carrière, plusieurs fois ministre sous Lansana Conté, Alpha Ibrahima Keira se présente lui-même comme un « grand commis de l'Etat ». A 56 ans, il veut convaincre ses concitoyens qu'il est l'homme de la réforme. Il met l'accent sur l'emploi des jeunes, la réforme de l'éducation et un « nécessaire changement des mentalités ». Il a été décoré par Jacques Chirac de l'Ordre national du mérite en 1998.

 


Allarynn.jpg

Allarynn Billy Keita

Né en 1966, Allarynn Billy Keita, méconnu du grand public guinéen, est un membre de la diaspora d'Amérique du Nord. Il a fait carrière au Canada à la faveur d'une bourse d'études. Auparavant il avait fondé une coopérative de pêcheurs artisanaux. Il a crée un parti, la CPG, la convergence des patriotes de Guinée.

 

 


SompareAboubacar Somparé

Ce mathématicien de formation, né en 1944, est devenu en 2002 président de l'Assemblée nationale guinéenne, poste qu'il a occupé jusqu'en 2008. C'est lui qui a annoncé à la télévision la mort du président Lansana Conté. Si l'armée n'avait pas pris le pouvoir, six heures après cette annonce, Aboubacar Somparé aurait dû assurer l'intérim. Aujourd'hui ce cadre dirigeant du PUP, le Parti de l'unité et du progrès va tenter de rassembler les partisans éparpillés de l'ancien régime.

 


AbeSyllaIbrahima Abe Sylla

C'est un peu l'oncle d'Amérique qui rentre au pays. Ibrahima Abe Sylla a passé plus de quarante ans aux Etats-Unis où il a fait carrière dans les affaires. A 59 ans, il se lance en politique dans son pays d'origine et se présente comme «le candidat de la diaspora» et «l'homme aux mains propres». Il a créé l'an dernier un parti politique, la NGR, la Nouvelle génération pour la République.

 


Mamadou SyllaMamadou Sylla

Mamadou Sylla est sans doute le personnage le plus baroque de la vie politique guinéenne. PDG de Futurelec, réputé être l'homme le plus riche de Guinée, il fut un grand ami de Lansana Conté à qui il doit de multiples contrats publics. C'est par lui que le scandale est arivé en 2007, lorsque Lansana Conté est allé le chercher en prison, où il était incarcéré dans l'attente d'un procès pour détournement de fonds publics. Cette libération a enclenché un mouvement d'indignation qui s'est transformé rapidement en grève générale. Depuis la mort de son ami, Mamadou Sylla a eu maille à partir avec la junte avant de se réconcilier avec Dadis Camara. Aujourd'hui, à 50 ans, il tente de se refaire une réputation via une carrière politique.

MedtoureMohamed Touré

Il a un nom, il lui reste à se faire un prénom. Mohamed Touré est le fils de l'ancien président Akhmed Sekou Touré. Agé d'une cinquantaine d'années, Mohamed Touré a longtemps vécu en exil depuis la mort de son père. S'il porte aujourd'hui les couleurs du parti historique de la Guinée, le PDG/RDA et s'il a repris le flambeau paternel, il va aussi devoir en assumer le lourd héritage auprès des électeurs.

 


guinee sidiya toure220 20040428Sidya Touré

De son passage à la primature (1996-1999), Sidya Touré a gagné un surnom «Sidya Courant» et une excellente réputation de gestionnaire efficace. L'homme qui passe pour avoir rétabli l'efficacité des services publics, a travaillé une partie de sa carrière dans plusieurs institutions régionales et internationales, puis dans l'administration ivoirienne, où il fut notamment directeur de cabinet du Premier ministre ivoirien de l'époque, Alassane Ouattara. Son parti, l'Union des forces républicaines, se veut centriste et libéral. Issu d'une petite ethnie de la basse-côte, Sidya Touré est l'un des rares candidats à ne pas avoir de base régionale importante. Un handicap qu'il tente de transformer en atout en se présentant régulièrement comme les candidats de «tous les Guinéens». Il est âgé de 65 ans.


Par Olivier Rogez

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 20:16

Sommet-du-Cameroun.jpgSept chefs d’Etat africains étaient jeudi  à Yaoundé aux côtés de Paul Biya pour les festivités de la fête nationale du Cameroun. Cette année on célèbre la fête nationale avec une attention particulière aux cinquantenaires des indépendances. En effet, une conférence internationale sur la place de l’Afrique dans le monde, a été organisée mardi et mercredi.

 De façon exhaustive, il s’agit pour la plupart des dirigeants des pays d’Afrique centrale, région à laquelle le Cameroun appartient. A savoir, les présidents du Congo Denis Sassou Nguesso, du Tchad Idriss Deby Itno, de la Centrafrique François Bozizé, de Sao Tomé-et-Principe Fradique de Menezes et du Gabon Ali Bongo Ondimba. S’y ajoute le chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo.

Ces leaders politiques ont participé à la clôture de la conférence internationale de Yaoundé sur le thème « L’Afrique, une chance pour le monde. Réalités et défis ", qui a rassemblé pendant deux jours d’autres personnalités comme le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, et le président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Abdoulaye Bio-Tchané.

Autres présences, celles de la vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) chargée de l’Afrique, Asha-Rose Migiro, du président de l’Assemblée générale de l’organisation mondiale, Ali Abdussalam Treki, du secrétaire général du Commonwealth, Kamalesh Sharma, de la directrice générale adjointe de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Valentine Rugwabiza.

Sans oublier celles du président de la Commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), Antoine Ntsimi, du vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), Kordje Bedoumra, de l’ancien directeur général de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AEIA) et Prix Nobel de la paix Mohamed el Baradei ou encore du directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.

Ancien secrétaire général de l’ONU et Prix Nobel de la paix, Kofi Annan est également présent à ces festivités. Tout comme par ailleurs les anciens présidents nigérians Olusegun Obasanjo et Yacubu Gowon, le premier ayant signé avec Paul Biya en juin 2006 les accords de Greentree aux Etats-Unis relatifs au règlement du différend frontalier entre le Cameroun et le Nigeria à propos de la presqu’île de Bakassi.

 

(Xinhua)

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 20:02

Un Homme qui crie de Mahamat-Saleh Haroun a remporté ce dimanche le Prix du jury de la 63e édition du Festival de Cannes. Le réalisateur Un-homme-qui-crie-au-festival-de-Cannes.jpgtchadien a dédié sa récompense à son pays et à sa mère. C’est la première fois qu’un film tchadien éta it en compétition officielle et la première fois depuis 13 ans que se  retrouvait dans cette catégorie un film d’Afrique sub-saharienne.

  L'Afrique est à l'honneur

    Cette année, le festival aura été placé sous le signe de l'Afrique avec notamment le film tchadien de Mahamat Saleh Haroun , «Un homme qui crie», et avec aussi deux films parlant de l'Algérie : «Des hommes et des dieux» et bien sûr le très polémique «Hors-Ia-loi».

 

 

  Nous vous proposons ici l'interview du réalisateur de "Life, above all" séléctionné à Cannes. Ces propos ont été recueillis par le site panafricain Afrik.com


Oliver Schmitz : « Nous ne voulions pas faire un énième film sur le sida »

 Oliver SchmitzLe film du Sud-Africain Oliver Schmitz Life, above all était en compétition dans la section "Un Certain regard" dont le prix a été décerné ce samedi au film Hahaha du Sud-Coréen Hong Sangsoo. Oliver Schmitz parle de son film, de sa sélection cannoise et de ses acteurs.   


Life, above all d’Oliver Schmitz , présenté à "Un Certain regard" au Festival de Cannes, est l’adaptation du livre d’Allan Stratton, Chanda’s Secrets d’après un scénario de Dennis Foon. Le film raconte l’histoire d’une adolescente qui se bat pour sa mère séropositive. Sa première fiction Mapantsula (1987) a fait également ses débuts à Cannes dans la section "Un Certain regard". Il y dénonçait l’Apartheid. Installé en Allemagne depuis une dizaine d’années, le réalisateur sud-africain a notamment participé au film collectif Paris, je t’aime (2003). Oliver Schmitz est né en 1960, au Cap, de parents immigrés allemands. Après Hijacks stories, Life, above all est son troisième long métrage de fiction.

Afrik.com : Dans Life, above all, il est question du sida qui fait des ravages en Afrique du Sud. D’autant plus que les autorités sud-africaines ont été lentes à réagir face à la pandémie. Une campagne nationale vient d’être lancée par le président Jacob Zuma. En tant que Sud-Africain, que vous inspire tout cela ?
Oliver Schmitz :
Ce film parle de ce qui est arrivé ces quinze dernières années, des dommages causés aux Photo Cinemapopulations par les politiques. Tout ce que j’espère, c’est que l’annonce faite par le président Zuma va permettre de rassembler tout le monde afin qu’on soit capable de lutter contre cette maladie. Car il y a des enfants qui n’ont plus de parents, des adolescentes de 13 ans qui sont chefs de famille. En d’autres termes, il n’y a plus de famille.


Afrik.com : Quand on découvre votre film, on se dit qu’on a déjà vu ça. Pourtant, l’émotion est au rendez-vous. Vous avez réussi à développer une œuvre originale ?
Oliver Schmitz :
Nous ne voulions pas faire un énième film sur le sida. C’est avant tout l’histoire d’une famille que la maladie détruit. Si on dit ça dès le début, il n’y a plus rien à raconter. C’est plus efficace quand on laisse le spectateur tomber amoureux de cette famille. Ce qui lui arrive ensuite est un choc pour lui.


Afrik.com : Vous êtes connu pour être un cinéaste engagé. C’est important pour vous de parler des problèmes sociaux en Afrique du Sud ?
Oliver Schmitz :
C’est peut-être parce que j’ai grandi dans une Afrique du Sud ségrégationniste. J’ai vu ce qui est arrivé et je faisais partie de la classe dirigeante. Sans avoir le choix. C’est pour cela qu’il est important de me démarquer de cela. C’est peut-être aussi parce que mes parents sont de la génération de la Seconde Guerre mondiale et qu’ils sont Allemands. Les questions morales revêtent une importance capitale pour moi.


Afrik.com : C’est votre contribution de cinéaste au renouveau de la société sud-africaine ?
Oliver Schmitz :
Oui. On peut dire cela comme cela.


Afrik.com : Votre film a été sélectionné dans la section "Un Certain regard". Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Oliver Schmitz :
C’est fantastique. Les gens semblent aimer le film. Etre ici permet au film d’être vu et de voyager à travers le monde. J’espère aussi que cela signifie autant pour moi que les acteurs. Ils ont été acclamés pour leur performance. C’est important de démontrer que les acteurs sud-africains peuvent être aussi performantes que les stars hollywoodiennes dans des fictions sud-africaines. C’est la preuve qu’ils sont au moins aussi bons que les autres comédiens.

 

 Publié  22 mai 2010 / par Falila Gbadamassi ( Afrik.com )

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 13:08

L'Association des Stagiaires et Etudiants Camerounais de Poitiers, fait d'une pierre deux coups. Comme à l'accoutumée elle organise une soirée récréative ce samedi  22 mai aux Salons de Blossac pour célébrer la fête nationale du Cameroun, marquée cette année par le cinquantenaire des indépendances et la célébration de la réunification. Et pour le symbolisme, l'ASSECAM choisit deux salons pour deux univers, deux ambiances. D'abord les Salons de Blossac pour un Dîner spectacle et ensuite Les Salons Discothèque pour une Soirée dansante à l'Africaine.  Retenez simplement que l'entrée est unique pour les deux lieux. ça vaut donc le coup d'aller s'enjailler !!! [http://www.assecam.org]

 

Soiree-ASSECAM.jpg

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 12:29

Le Comité exécutif de la CAF a décidé que la CAN se déroulerait les années impaires à partir de 2013. Désignée pour organiser la 29e CAN en 2014, la Libye est disposée à avancer d’un an la tenue de la compétition. La CAN 2012 est maintenue mais les futures éditions auront lieu en 2015 et 2017


Le Comité exécutif de la CAF (Confédération Africaine de Football) a approuvé, samedi au Caire, le passage de la Coupe d'Afrique des Nations des années paires aux années impaires à compter de 2013, une initiative qui était dans l'air depuis deux ans. En conséquence, la CAN 2014 a été avancée à 2013 après l’accord officiel donné par la Libye lors de la visite du Président de la CAF, Issa Hayatou, au mois de mars.remportera-can-2010-L-1


Rien de changé pour 2012

Comme prévu, la 28e édition se déroulera au Gabon et en Guinée Equatoriale en 2012.  La CAF a également précisé que la CAN continuerait à se tenir lors des mois de janvier et février car déplacer le tournoi en été - ce que souhaiteraient les clubs européens - est impossible, compte-tenu des conditions climatiques propres à l'Afrique. 

Ce changement de dates est destiné à alléger le calendrier des équipes africaines durant les années de Coupe du monde. La CAF n'a pas cependant fait connaître ses intentions quant aux phases de qualification. Lors de la dernière édition (CAN 2010), celles-ci avaient été couplées avec les éliminatoires de la Coupe du monde en Afrique du Sud.

Dans les prochaines semaines, les associations nationales recevront les documents pour leur dépôt éventuel de candidature à l’organisation des CAN 2015 et 2017. Par ailleurs, la Libye organisera aussi la troisième édition du CHAN en 2013 puisque le passage de la CAN des années paires aux années impaires implique le mouvement inverse pour le CHAN.

 

Par RFI

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 02:21

  bob_marley.jpg

Robert Nesta Marley, dit Bob Marley, décédé le 11 mai 1981 à Miami (Floride), aux États-Unis, reste présent dans les coeurs. Le pape du reggae et l'un des pionniers du mouvement rastafari, il a rencontré de son vivant un succès mondial, et demeure à ce jour le musicien le plus connu et le plus révéré du reggae, tout en étant considéré comme celui qui a permis à la musique jamaïcaine de connaître une audience planétaire. Bob Marley a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde (il est le plus gros vendeur de disques reggae de l'histoire). Il est l'un des maîtres à penser du mouvement panafricaniste.

En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu, nous lui rendons ici, un vibrant hommage. Pour la nostalgie, revisitons ces tubes consacrés à l'Afrique:





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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 04:18

Le 10 mai est consacré, « Journée nationale de  commémoration de l’abolition de l’esclavage » en France. Plusieurs manifestations sont organisées dans les villes pour marquer cet événement historique. Ainsi, à Poitiers deux journées sont prévues par la municipalité en collaboration avec les associations créoles et africaines pour cette commémoration.

 

Affiche-Abolition-de-l-esclavage.jpgL'esclavage est un sujet douloureux, mais il appartient à l'Histoire. Voilà pourquoi, on ne doit pas en faire un sujet tabou. La cohésion de la société française et l'unité de la République commandent que l'histoire de la traite, de l'esclavage et celle de la colonisation soient reconnues et enseignées comme partie intégrante de l'histoire de France. Il ne s'agit pas d'en avoir une approche simplement morale, mais économique, sociale et politique. Il s'agit d'intégrer aussi la traite au commerce français des 17e et 18e siècles, l'esclavage dans l'économie française pendant cette période. Ce qui aurait pour avantage de sensibiliser les esprits, les jeunes notamment, à l'histoire de l'esclavage, intimement liée à celle de la France.

Mais qui commémore effectivement cette journée ? Et quels crédits accorde –t-on à ces manifestations ? Là résident de nombreuses incompréhensions, de malentendus et des frustrations. Pour certains, cela reste un sujet tabou. Ou c’est tout simplement l’expression d’un désintérêt à la cause historique. Ceux qui font de la comparaison, pensent que cette commémoration n’est pas honorée comme les autres et reste une affaire des descendants d’esclaves. « Cette commémoration devait être l’affaire de tous », réclament ces derniers.

A Poitiers, ces manifestations sont coordonnées par la Mairie et s’étaleront sur 2 jours : lundi 10 et mardi 11 mai. Le programme se présente comme suit :

 

- Lundi 10 mai, 18 h : [Place de la Liberté à Poitiers],

▪ Commémoration, prise de parole,

▪ Musique et danses (Koom-bala),

▪ Fleurs à la liberté et lâcher de ballons,

 « Marseillaise » ;

18 h 30 : [Médiathèque François-Mitterrand],

 Réception,

▪ vin d'honneur offert par la Ville, punch préparé par l'Amicale réunionnaise.

Mardi 11 mai, 18 h 45, [Médiathèque François-Mitterrand],

Conférence-débat par François Durpaire, historien de la diversité culturelle et la mémoire de l'esclavage : « 162 ans après l'abolition de l'esclavage, le vivre ensemble aujourd'hui ».


Zoom  sur le conférencier 

DURPAIREDEMO.jpg

François Durpaire, Chercheur à l'Université de Paris I, spécialiste de la diversité culturelle, aux Etats-Unis et en France, il est membre du Comité national pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage. A travers une sélection de revues, ce spécialiste de la diversité se propose de vous replonger dans l'histoire de cette époque tragique de l’esclavage mais avec un regard contemporain. Comment et pourquoi en est-on arrivé à commémorer l’abolition de l’esclavage ? Quelle perception de la « négritude » aujourd’hui en France ? Et donc quel traitement de la question « noire » ou de « l’africanité » en France ?

Voilà le vrai débat que la ville de Poitiers offre à ses habitants pour marquer cette commémoration. L’objectif étant vraiment d’associer la question historique aux conséquences de celle-ci. Au lieu de rester coller au souvenir, il importe non seulement de tirer des leçons pour l’avenir mais surtout  d’avoir un regard nouveau sur les problèmes engendrés par l’histoire et essayer d’améliorer ce qui dans le quotidien peut constituer un frein pour l’idéal républicain ; d’où la question du « vivre ensemble ».


Saturnin Agbofoun

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Africa 2010 [ Poitiers]

  • : Le blog de Africa 2010 [Poitiers]
  • : C'est l'espace d'expression de la nouvelle génération consciente de l'Afrique. La jeune intelligentsia africaine, engagée pour la promotion du continent en 2010 afin d'accompagner les deux grands événements historiques : 50 ans d'indépendance et la Coupe du monde de football.
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